Les méditations
Guérison de la fille d’une Syrophénicienne
Saint Marc 7, 24-30
« En partant de là, Jésus se rendit dans la région de Tyr. Il était entré dans une maison, et il voulait que personne ne sache qu’il était là ; mais il ne réussit pas à se cacher. En effet, la mère d’une petite fille possédée par un esprit mauvais avait appris sa présence, et aussitôt elle vint se jeter à ses pieds. Cette femme était païenne, de nationalité syro-phénicienne, et elle lui demandait d’expulser le démon hors de sa fille. Il lui dit : « Laisse d’abord les enfants manger à leur faim, car il n’est pas bien de prendre le pain des enfants pour le donner aux petits chiens. » Mais elle lui répliqua : « C’est vrai, Seigneur, mais les petits chiens, sous la table, mangent les miettes des petits enfants. » Alors il lui dit : « A cause de cette parole, va : le démon est sorti de ta fille. » Elle rentra à la maison, et elle trouva l’enfant étendue sur le lit : le démon était sorti d’elle. »
Réflexion :
1) Encore une fois, cet évangile nous montre que c’est la foi qui permet à Jésus de guérir : « à cause de cette parole… », une parole qui montrait la foi profonde de cette femme en Jésus Christ. Elle savait qu’Il pouvait sauver sa fille. Et nous ? Pourquoi est-ce que j’hésite à me jeter aux pieds du Seigneur et lui demander la guérison dont j’ai besoin ? « Est-ce possible que vous pensez que le Christ ne peut vous guérir - complètement et totalement- comme il l’a fait pour les dix lépreux ou l’homme à la main desséchée ? Il n’y a pas de maladie qui résiste au pouvoir cicatrisant du Christ. Mais il y a une condition indispensable : la foi. Non pas la foi dans le sens d’un assentiment intellectuel à telle ou telle vérité du Credo, mais la foi dans le sens biblique, c’est à dire une soumission totale de votre volonté à la sainte volonté de Dieu. »(Lettre du Père Maciel, 19 janvier, 1977)
2) Est-ce que je me rends compte que Jésus Christ veut que je lui demande ce dont j’ai besoin ? C’est une consolation pour Lui lorsqu’une de ses créatures se tourne vers lui avec un cœur rempli d’amour et d’humilité. Est-ce que j’accepte que le Seigneur veut accomplir des merveilles dans ma vie ? Est-ce que je perçois les miracles qu’Il opère tous les jours dans ma vie ?
3) Nous avons réellement de la chance de pouvoir assister quotidiennement aux banquets que le Seigneur a préparés pour nous. Ce sont de véritables banquets de grâce : nous pouvons assister au saint sacrifice de la messe, communier, se confesser…Tant de personnes ne peuvent en bénéficier : celles qui sont en pays de mission, ou lorsque la religion catholique est proscrite ou mal vue. Combien de personnes voudraient profiter des grâces que je reçois tous les jours ! Avec une petite partie de ce que je reçois, elles seraient satisfaites. Souvent, je ne profite pas de ces grâces, je ne leur accorde pas leur valeur réelle ou je ne les fais pas fructifier pour mon bien et le bien de tant d’âmes qui ont besoin de ces grâces. « On demandera beaucoup à qui l’on a beaucoup donné, et on exigera davantage de celui à qui l’on a beaucoup confié. » Luc 12,48
Prière :
Apprends-moi, Seigneur, à mettre à la disposition des autres les grâces que Tu m’accordes tous les jours. Je ne me rends pas toujours compte que je dois les distribuer aux autres. Permets que mes mains, ma langue, mes pieds, tout mon être soit à la disposition de mes frères pour les aider à vivre avec la grâce et je pourrais ainsi encore plus mettre en valeur cette grâce que tu me donnes.
Résolution :
Faire un acte de charité pour la personne la plus proche de moi afin de distribuer les grâces reçues de Dieu aujourd’hui.
Cette méditation a été écrite par