Les méditations
Fête du Cœur Immaculé de Marie
Saint Matthieu 8, 5-17
Jésus était entré à Capharnaüm ; un centurion de l’armée romaine vint à lui et le supplia : « Seigneur, mon serviteur est au lit, chez moi, paralysé, et il souffre terriblement. » Jésus lui dit : « Je vais aller le guérir. » Le centurion reprit : « Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit, mais dit seulement une parole et mon serviteur sera guéri. Ainsi, moi qui suis soumis à une autorité, j’ai des soldats sous mes ordres ; je dis à l’un : ’Va’, et il va, à un autre : ’Viens’, et il vient, et à mon esclave : ’Fais ceci’, et il le fait. » A ces mots, Jésus fut dans l’admiration et dit à ceux qui le suivaient : « Amen, je vous le déclare,chez personne en Israël, je n’ai trouvé une telle foi. Aussi je vous le dis : Beaucoup viendront de l’orient et de l’occident et prendront place avec Abraham, lsaac et Jacob au festin du Royaume des cieux, et les héritiers du Royaume seront jetés dehors dans les ténèbres ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents. » Et Jésus dit au centurion : « Rentre chez toi, que tout se passe pour toi selon ta foi. » Et le serviteur fut guéri à cette heure même. Comme Jésus entrait chez Pierre, il vit sa belle-mère couchée avec de la fièvre. Il lui prit la main, et la fièvre la quitta. Elle se leva, et elle le servait. Le soir venu, on lui amena beaucoup de possédés ; il chassa les esprits par sa parole et il guérit tous les malades. Ainsi devait s’accomplir la parole prononcée par le prophète Isaïe : Il a pris nos souffrances, il a porté nos maladies.
Réflexion
1. « Fils, voici ta mère. » En 1531, un indien mexicain a eu la chance de voir la mère de Jésus. Le voyant soucieux, Marie lui dit : « N’aies pas peur, mon fils, ne suis-je pas là, moi, ta mère ? » La fête du cœur de Marie nous rappelle une des plus belles réalités du christianisme : nous avons une mère qui intercède pour nous dans le ciel. Pour le peuple chrétien, Marie représente la tendresse, la patience et l’affection. Dieu le Père sait bien que parfois il nous est difficile de nous tourner vers Lui, surtout quand la honte de nos péchés et la peur du châtiment nous pousse à nous cacher de Celui qui va nous demander des comptes. Depuis toujours, Dieu savait qu’il nous faudrait une mère affectueuse à laquelle nous pouvons nous approcher sans peur pour qu’elle nous mène à Lui.
2. En contemplant la vie de Marie, nous trouvons la réponse à beaucoup de nos questions sur la foi. Sainte Thérèse nous rappelle que Marie est le chemin pour comprendre la foi. Par la contemplation de la « Servante du Seigneur », nous apprenons à prier et à aimer. Rappelons-nous l’attitude de la Sainte Vierge à l’annonce de l’ange. Marie demande simplement : « comment cela se fera-t-il ? ». L’ange lui répond : « Le Saint Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très Haut te couvrira de son ombre. » La discussion était close. Marie a compris qu’il n’était plus question de douter, ni plus rien à demander. Admirons son humilité, sa douceur et sa docilité face à la volonté de Dieu.
« Cette profondeur intérieure fut ce qui permit à Marie d’écouter l’annonce de l’Ange, ce qui l’illumina dans les moments d’obscurité et d’incompréhension, ce qui la fortifia dans les moments de douleur et, finalement, ce qui la maintint dans l’espérance » (Lettre du Père Martial Maciel, L.C. du 10 mai 1981)
Prière
Marie, merci d’avoir cru aux paroles de l’ange, merci pour ta tendresse et pour ta fidélité. Merci de nous rendre la vie plus supportable et le ciel plus proche.
Résolution
Dédier un temps à Marie en priant le chapelet.
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