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 - 21 novembre 2024 - Présentation de la Vierge Marie
Date : mercredi 29 mars 2006 | Lire l'Evangile dans son contexte
La m餩tation

 

Les méditations

Et pour moi, qui est-il ?

Saint Jean 5,17-30

Après avoir guéri le paralysé un jour de sabbat, Jésus déclara aux Juifs : « Mon Père, jusqu’à maintenant, est toujours à l’oeuvre, et moi aussi je suis à l’oeuvre. » C’est pourquoi, de plus en plus, les Juifs cherchaient à le faire mourir, car non seulement il violait le repos du sabbat, mais encore il disait que Dieu était son propre Père, et il se faisait ainsi l’égal de Dieu. Jésus reprit donc la parole. Il leur déclarait : « Amen, amen, je vous le dis : le Fils ne peut rien faire de lui-même, il fait seulement ce qu’il voit faire par le Père ; ce que fait celui-ci, le Fils le fait pareillement. Car le Père aime le Fils et lui montre tout ce qu’il fait. Il lui montrera des oeuvres encore plus grandes, si bien que vous serez dans l’étonnement. Comme le Père, en effet, relève les morts et leur donne la vie, le Fils, lui aussi, donne la vie à qui il veut. Car le Père ne juge personne : il a donné au Fils tout pouvoir pour juger, afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père. Celui qui ne rend pas honneur au Fils ne rend pas non plus honneur au Père, qui l’a envoyé. Amen, amen, je vous le dis : celui qui écoute ma parole et croit au Père qui m’a envoyé, celui-là obtient la vie éternelle et il échappe au Jugement, car il est déjà passé de la mort à la vie. Amen, amen, je vous le dis : l’heure vient - et c’est maintenant - où les morts vont entendre la voix du Fils de Dieu, et ceux qui l’auront entendue vivront. Comme le Père a la vie en lui-même, ainsi a-t-il donné au Fils d’avoir la vie en lui-même ; et il lui a donné le pouvoir de prononcer le Jugement, parce qu’il est le Fils de l’homme. Ne soyez pas surpris ; l’heure vient où tous ceux qui sont dans les tombeaux vont entendre sa voix, et ils sortiront : ceux qui ont fait le bien, ressuscitant pour entrer dans la vie ; ceux qui ont fait le mal, ressuscitant pour être jugés. Moi, je ne peux rien faire de moi-même ; je rends mon jugement d’après ce que j’entends, et ce jugement est juste, parce que je ne cherche pas à faire ma propre volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. »

Prière d’introduction Seigneur, fais-moi voir un reflet de toi-même, un rayon d’espoir dans ce monde assombri par le péché. Sans toi, j’erre dans l’obscurité. Tu m’éclaires, tu donnes un sens à ma vie. Tu me remplis d’émerveillement et de joie. Montre-moi ce que tu fais et qui tu es afin que je puisse t’aimer comme il convient.

Demande Seigneur, fais que je te connaisse mieux afin qu’augmente mon amour pour toi et qu’en t’aimant je te donne ma vie entière.

Points de réflexion

1. En procès. La controverse dans laquelle Jésus s’engage avec les Juifs concerne la promesse de l’Ancien Testament qui a été faite au peuple choisi d’Israël. Le Christ est l’accomplissement de la promesse. Pourtant, les Juifs ne l’accepte pas même si Dieu le Père lui-même lui a apporté son témoignage. Le signe qui vient d’être accompli- la guérison d’un homme malade depuis trente-huit ans - et tant d’autres miracles n’ont pu avoir lieu que par la puissance de Dieu. Pourtant, ils ne veulent rien savoir. On lui fait un procès. Qu’importe le nombre de témoins et de témoignages qu’il présente - Jean Baptiste et les prophètes avant lui, tout ce qui a été accompli, rien ne peut les convaincre. « Il s’est fait Dieu » : les Juifs considèrent cela comme un blasphème.

2. Qui dites-vous que je suis ? La controverse ne concerne pas uniquement l’authenticité de la mission de Jésus, à savoir qu’il est le Messie promis. Il s’agit aussi de déterminer qui Dieu est vraiment. Nous voyons se dérouler déjà ici le débat dramatique de l’histoire du salut. Dieu, pasteur et père de son peuple, envoie Moïse pour le guider hors de l’esclavage par d’étonnants prodiges qui sont la manifestation de sa puissance. Et pourtant, pendant cette attente, ce moment d’indicible conséquence, oublieux de Dieu et de Moïse, le peuple retourne à l’idolâtrie et adore un veau d’or. Comme il est écrit dans l’Exode 32,8, au lieu du Dieu invisible, «  ils se sont fait une statue de veau, ils se sont prosternés devant elle et ont crié : ‘Voici ton dieu.’ » C’était pourtant un moment exceptionnel pour eux. A peine sortis de l’esclavage, ils refusèrent la terre promise qui leur était offerte en échange d’une idole. Des centaines de générations sont passées depuis ce moment jusqu’à nos jours mais le combat et la controverse continuent toujours dans le coeur de l’homme et dans notre société. Dieu continue, lui, à vouloir nous sauver malgré nos limitations, nos esprits étroits, notre cécité qui nous empêchent de le voir. Patiemment, il continue à nous appeler, à nous demander de le reconnaître, lui et la vérité de sa révélation. Il est le Dieu «  qui a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils, son unique, pour que tout homme qui croit en lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle. » (Jean 3,16)

3. La vigne et les sarments. « Je suis la vraie vigne » (Jean 15,1) Le Christ prononce ces mots, l’allégorie de la vigne et des sarments, la veille de sa passion. L’heure choisie donne du poids aux mots. De toutes les métaphores et les paraboles de l’Evangile, celle-ci résume le travail du Christ pour notre salut qui culmine dans le mystère pascal. «  Je suis la vraie vigne et mon Père, le vigneron. » Dans l’Evangile d’aujourd’hui, nous trouvons un parallèle frappant.
« Mon Père jusqu’à présent est à l’oeuvre et moi aussi je suis à l’oeuvre. » Le Père oeuvre par son Fils et ce qu’il fait ressemble au travail du vigneron. Quand le Fils dit qu’il est la vraie vigne c’est que le Père veut nous donner une nouvelle vie en Lui et par Lui. A la veille de sa mort, Jésus, devant ses apôtres, insiste sur ce point. Ces paroles ont une résonance particulière à cause de sa mort prochaine sur la croix qui deviendra une source de vie, de notre vie. C’est une vigne par laquelle une vie nouvelle, la vie divine sera donnée aux sarments.

Dialogue avec le Christ Béni sois-tu, Seigneur, parce que tu m’as donné une lampe, et tu m’as demandé de la poser, allumée, sur un support afin que celui qui entre puisse voir cette lumière. Il ne s’agit pas de vanité. Tu me demandes de montrer cette lumière à d’autres afin qu’ils voient la misère du monde au-delà du faux brillant des apparences. Nous pourrons ainsi demeurer dans la vraie lumière qui est la tienne. Demeurons avec toi, Seigneur, à chaque instant de cette journée, que ce soit dans la prière ou en faisant ta volonté.

Résolution Aujourd’hui, j’irai faire une visite au Saint Sacrement ou je ferai une communion spirituelle pour renouveler mon engagement à aimer Dieu plus que toute chose.



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