Les méditations
De l’empressement spirituel
Saint Luc 12, 35-38
Jésus disait à ses disciples : « Restez en tenue de service, et gardez vos lampes allumées. Soyez comme des gens qui attendent leur maître à son retour des noces, pour lui ouvrir dès qu’il arrivera et frappera à la porte. Heureux les serviteurs que le maître, à son arrivée, trouvera en train de veiller. Amen, je vous le dis : il prendra la tenue de service, les fera passer à table et les servira chacun à son tour. S’il revient vers minuit ou plus tard encore et qu’il les trouve ainsi, heureux sont-ils ! »
Prière d’introduction Seigneur, remplis mon âme de ta grâce. Le jour qui s’ouvre devant moi m’apportera des défis et des difficultés. J’aurai besoin de ton aide. Je dépends de toi et j’ai confiance en ton amour et en ta divine providence. Tu vois chacune de mes actions, tu connais mes pensées et tu guides mes pas. J’ai confiance dans ta volonté et je l’aime. Puisse ce temps de prière me donner l’énergie spirituelle nécessaire pour garder mon regard fixé sur toi et être assuré que tu es toujours à mes côtés.
Demande Seigneur, aide-moi à toujours être empressé à reconnaître les besoins de ceux qui m’entourent et à profiter de toutes les occasions pour louer ton nom.
Points de réflexion
1. Veillez et priez. S’aveugler n’est pas d’un grand profit. Ces surprises qui nous arrivent à l’improviste sont particulièrement désagréables quand on sait que quelqu’un aurait dû nous prévenir. « Prends soin de m’avertir une prochaine fois, » nous dit-on parfois. Quand il s’agit de l’au-delà, si nous ne voulons rien savoir ni rien voir, nous n’aurons que nous-mêmes à blâmer. Le Christ nous a donné des avertissements bien précis. Ni la mort ni sa venue dans la gloire pour juger l’humanité doit nous arriver par surprise. La clé pour faire face à cette éventualité repose dans cet avertissement à ses disciples : « Veillez et priez. » (Matthieu 26,41)
2. Maître ou serviteur. Imaginez la joie de Jésus quand il accueillera au Paradis « le bon et fidèle serviteur ». Il a dit qu’il nous ferait asseoir à sa table et qu’il nous servirait. C’est une image admirable pour nous rappeler que nos pénibles efforts pour demeurer fidèles seront récompensés. Plus que tout, cela illustre la gratitude de Jésus : le Maître devient le serviteur de son loyal disciple. Après tout ce que le Seigneur a fait pour nous, quelle plus grande joie peut-on offrir au Christ que celle de notre fidélité ?
3. C’est un long chemin. Jésus parle du maître de maison qui pourrait bien arriver « à la seconde ou à la troisième veille » de la nuit. La fidélité, ce n’est pas l’affaire d’un instant. Nous savons qu’il y aura des hauts et des bas, des moments où l’on fera deux pas en avant et un autre en arrière. En dépit de tout, nous sommes appelés à persévérer. Parcourir tout le chemin n’est pas facile mais comme c’est magnifique !
Jean Paul II nous a donné un exemple inoubliable de la persévérance. Quand sa mort a été annoncée, nous avons ressenti de la tristesse, mais elle s’est bientôt changée en joie à la pensée de l’étreinte qu’il a dû recevoir du Seigneur qu’il avait tant aimé. Puisse notre exemple être un témoignage de notre désir de persévérer dans la fidélité jusqu’à ce que le Seigneur nous appelle dans sa demeure.
Dialogue avec le Christ Que la vie soit brève ou longue, Seigneur, je dois être prêt à accepter ce que la Providence m’enverra. Je veux persévérer, mais si souvent mon amour est ébranlé par des craintes et ma propre fragilité. Donne-moi la force dont j’ai besoin.
Résolution Je reverrai de près mes choix de vie pour m’assurer que je persévère bien dans tout ce que j’ai promis au Christ.
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