Les méditations
Qui est le plus grand ?
Saint Matthieu 18, 1-5,10
Les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent : « Qui donc est le plus grand dans le Royaume des cieux ? »
Alors Jésus appela un petit enfant ; il le plaça au milieu d’eux, et il déclara : « Amen, je vous le dis : si vous ne changez pas pour devenir comme les petits enfants, vous n’entrerez point dans le Royaume des cieux. Mais celui qui se fera petit comme cet enfant, c’est celui-là qui est le plus grand dans le Royaume des cieux. Et celui qui accueillira un enfant comme celui-ci en mon nom, c’est moi qu’il accueille. Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits car, je vous le dis, leurs anges dans les cieux voient sans cesse la face de mon Père qui est au cieux. »
Réflexion
1. Qui est le plus grand ? Regardons la réalité en face : souvent nous nous prenons pour le centre du monde. Parfois, nous recherchons de la reconnaissance, parfois nous nous cachons la tête dans le sable, pensant que nous ne valons rien. Depuis le péché original, la réalité humaine oscille entre ces deux extrêmes. La grâce de Dieu peut la guérir. « Les vertus humaines acquises par l’éducation, par des actes délibérés et par une persévérance toujours reprise dans l’effort, sont purifiées et élevées par la grâce divine. Avec l’aide de Dieu, elles forgent le caractère et donnent aisance dans la pratique du bien. L’homme vertueux est heureux de les pratiquer. » (CEC 1810).
2. La simplicité. La simplicité est une vraie vertu, elle nous protège de l’égocentrisme. Certains
confondent la simplicité avec la naïveté. En réalité, la simplicité chrétienne est le fruit d’un travail difficile et continuel sur soi-même. Il est facile d’être sophistiqué : c’est simplement le fruit de l’orgueil qui se manifeste par des complexes de supériorité ou d’infériorité. La simplicité reflète une symbiose
totale avec le Seigneur. Elle exclut toute forme de duplicité et de complication provenant de l’égoïsme par conséquent elle
pousse l’âme dans une direction seulement : vers Dieu.
« Le chemin de la sainteté est un et invariable. Nous trouvons Dieu et nous Le servons dans la mesure où nous savons renoncer à nous-mêmes et nous oublier. » Père Martial Maciel, LC, lettre du 20 novembre 1953
Dialogue avec le Christ
Seigneur, donne-moi un cœur simple. Je sais que l’acquisition de cette vertu n’est
pas facile, mais le fruit d’un travail spirituel constant et programmé.
Aide-moi à me convaincre des mérites d’une vie chrétienne authentique pour que je puisse la vivre
sans réserve.
Résolution
Remettre mes préoccupations dans les mains de Dieu en m’efforçant de garder le sourire pour ceux qui me croisent.
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