Les méditations
L’Appel des douze
Saint Marc 3, 13-19
Jésus gravit la montagne, et il appela ceux qu’il voulait. Ils vinrent auprès de lui, et il en institua douze pour qu’ils soient avec lui, et pour les envoyer prêcher avec le pouvoir de chasser les esprits mauvais. Donc, il institua les Douze : Pierre (c’est le nom qu’il donna à Simon), Jacques, fils de Zébédée, et Jean, le frère de Jacques (il leur donna le nom de « Boanerguès », c’est-à-dire : « Fils du tonnerre »), André, Philippe, Barthélemy, Matthieu, Thomas, Jacques fils d’Alphée, Thaddée, Simon le Zélote, et Judas Iscariote, celui-là même qui le livra.
Réflexion
1. Cela peut nous arriver de rêver que nous étions un des apôtres choisis par Jésus à le suivre. Nous aurions aimé être avec Lui, Lui parler , prier avec Lui. Mais le Christ nous a choisi pour un autre moment, pour aujourd’hui, pour être son apôtre, au XXI siècle. Ce n’est ni plus ni moins que ces apôtres, c’est également être des témoins, être des envoyés et être des amis du Christ.
2. Imaginons-nous aux côtés de Jésus. En montant la montagne, nous parlons entre nous, tu vas un peu à l’écart, tu pries probablement. J’imagine ta prière : tu parles avec Ton Père de tes proches, de tes amis. Là aussi tu te rappelles de moi, probablement tu vois tout ce qui me manque, mes petits efforts. Tu t’es arrêté. Tu te mets à genoux et tu lèves les yeux au ciel. Je te regarde, un peu étonné. Tu t’assieds et tu nous dis de nous mettre autour de toi. Après nous avoir regardés pendant un moment en silence, tu commences à dire une série de noms de personnes que tu as choisi. Tes témoins. Tes apôtres. Tu dis ensuite aussi mon nom et tu me regardes dans les yeux. J’ai envie de pleurer. Je ne sais pas si c’est à cause de ma peine en voyant ma faiblesse ou de gratitude parce que tu as pensé à moi. Je crois que c’est pour les deux.
3. Seigneur, je ne sais pas si je saurai bien effectuer la tâche que tu me confies. Ce n’est pas la même que celle de Matthieu, ou de Jean, ou de Pierre, parce que chacun a la sienne. Toutes ces tâches vont vers une même fin et viennent d’un même appel mais les circonstances sont différentes. Les temps sont autres, mais l’amour est le but. La tâche de chacun est à sa mesure. Il n’y a pas de vocations à la sainteté de première et de seconde classe. Cet appel est commun à tous les hommes et les moyens pour l’atteindre sont les sacrements et la fidélité à l’appel reçu.
Dialogue avec le Christ
Seigneur, donne-moi la grâce de savoir ce que cela signifie que d’être choisi par toi. Donne-moi la grâce de savoir ce que cela suppose d’être un apôtre. Depuis toute éternité tu as pensé à moi pour qu’à l’heure actuelle, en ce vendredi vingt-trois janvier de l’année deux mille quatre, je sois un des tiens avec la mission d’être saint et de guider vers ton chemin tous ceux que je trouve sur le mien.
Résolution
Prendre conscience de ma vocation à la sainteté.
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