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 - 3 décembre 2024 - Saint François Xavier
Date : lundi 22 mars 2004 | Lire l'Evangile dans son contexte
La m餩tation

 

Les méditations

« Va, ton fils est vivant. »

Saint Jean 4, 43-54

Jésus, après avoir passé deux jours chez les Samaritains, partit pour la Galilée. (Lui-même avait attesté qu’un prophète n’est pas honoré dans son propre pays.) Il arriva donc en Galilée ; les Galiléens lui firent bon accueil, car ils avaient vu tout ce qu’il avait fait à Jérusalem pendant la fête de la Pâque, puisqu’ils étaient allés eux aussi à cette fête. Ainsi donc Jésus revint à Cana en Galilée, où il avait changé l’eau en vin. Or, il y avait un fonctionnaire royal, dont le fils était malade à Capharnaüm. Ayant appris que Jésus arrivait de Judée en Galilée, il alla le trouver ; il lui demandait de descendre à Capharnaüm pour guérir son fils qui était mourant. Jésus lui dit : « Vous ne pourrez donc pas croire à moins d’avoir vu des signes et des prodiges ? » Le fonctionnaire royal lui dit : « Seigneur, descends, avant que mon enfant ne meure ! » Jésus lui répond : « Va, ton fils est vivant. » L’homme crut à la parole que Jésus lui avait dite et il partit. Pendant qu’il descendait, ses serviteurs arrivèrent à sa rencontre et lui dirent que son enfant était vivant. Il voulut savoir à quelle heure il s’était trouvé mieux. Ils lui dirent : « C’est hier, au début de l’après-midi, que la fièvre l’a quitté. » Le père se rendit compte que c’était justement l’heure où Jésus lui avait dit : « Ton fils est vivant. » Alors il crut, avec tous les gens de sa maison. Tel est le second signe que Jésus accomplit lorsqu’il revint de Judée en Galilée.

Prière d’introduction Seigneur, je te rends grâce pour ta présence dans ma vie. Accorde-moi de ne jamais m’y habituer. Je veux être une âme humble pour t’offrir dans mon cœur un lieu de repos et de louange.
Laisse-moi toujours vivre dans la foi et la simplicité de sorte que mon amitié avec toi ne souffre jamais de la routine.

Pétition Seigneur, aide-moi à percevoir ta présence, même en
l’absence de signes et de prodiges. Que je ne soumette jamais ma foi en toi à des conditions.

Réflexion

1. « Nul n’est prophète en son pays ». Dans le monde d’aujourd’hui, c’est là un proverbe largement confirmé. Trop souvent nous n’écoutons pas tant ce qui est dit, mais qui le dit. Or, pour nous parler, Jésus choisit des canaux différents. Souvent nous ne L’écoutons pas quand il choisit d’utiliser comme instruments des personnes de notre entourage. Quand je reçois une critique, même constructive, j’ai tendance à me mettre sur la défensive et à la repousser immédiatement. J’ai du mal à croire que Dieu choisirait d’utiliser un instrument aussi faillible qu’un de mes proches pour me parler.

2. Jésus veut nous aider. Avant d’accomplir un nouveau miracle à Cana, Jésus met la foi du fonctionnaire royal à l’épreuve. Avec grande foi, le fonctionnaire répond calmement et avec confiance, demandant au Christ d’intervenir. Le fruit est admirable : son fils est guéri et « il crut, avec tous les gens de sa maison. » Nous ne devons jamais nous laisser aller au découragement dans notre relation avec Jésus-Christ. Regardons au delà des résultats immédiats, et ouvrons nos esprits au plus grand bien que notre Seigneur veut nous donner.

« Je crois que les épreuves que Dieu permet sont, au fond, des bénédictions. La phrase de saint Paul : ‘ Et nous savons qu’avec ceux qui l’aiment, Dieu collabore en tout pour leur bien’ (Rm 8,28) a toujours beaucoup attiré mon attention. » ("Ma vie, c’est le Christ", Père Marcial Maciel, L.C.) Cliquez ici pour plus d’informations sur ce livre.

3. Jésus ne s’impose jamais. Dieu respecte toujours notre liberté d’accepter ou de rejeter son message et son plan pour nous, mais notre refus néanmoins L’afflige : "Jérusalem, Jérusalem, toi qui tues les prophètes, toi qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois j’ai voulu rassembler tes enfants comme la poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous n’avez pas voulu." (Matthieu 23, 37). Nous aussi, disciples de Jésus, nous devons nous attendre à être rejetés :
"Si l’on refuse de vous accueillir et d’écouter vos paroles, sortez de cette maison ou de cette ville, en secouant la poussière de vos pieds." (Matthieu 10, 14). Pourtant, comme saint Paul et tous les grands apôtres, la perspective du rejet ne doit pas nous empêcher d’apporter à chacun le message du Christ avec joie et constance.

« La foi ne s’impose pas, mais, en revanche, la foi peut se proposer et doit être proposée. Sinon nous priverions beaucoup de personnes de la beauté d’une rencontre avec le Christ. » ("Ma vie, c’est le Christ", Père Marcial Maciel, L.C.) Cliquez ici pour plus d’informations sur ce livre.

Dialogue avec le Christ Seigneur, beaucoup de ceux qui te suivaient sont devenus indifférents ; pourtant tu continues à essayer de les gagner par ta compassion et ton pardon. Laisse-moi apprendre, de ton exemple d’amour humble et patient, à continuer à communiquer ton évangile par mes paroles et mes actions, même face au rejet et à l’échec. Aide-moi à comprendre la valeur de chaque âme de sorte que, confronté à l’indifférence, je n’abandonne pas facilement.

Résolution
Je prierai pour une intention spécifique, sachant que Dieu répondra à mes prières pour le bien de tous.



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