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 - 1er octobre 2024 - Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face
Date : dimanche 27 février 2005 | Lire l'Evangile dans son contexte
La m餩tation

 

Les méditations

L’eau vive

Saint Jean 4, 5-42

Jésus arrivait à une ville de Samarie, appelée Sykar, près du terrain que Jacob avait donné à son fils Joseph, et où se trouve le puits de Jacob. Jésus, fatigué par la route, s’était assis là, au bord du puits. Il était environ midi. Arrive une femme de Samarie, qui venait puiser de l’eau. Jésus lui dit : « Donne-moi à boire. » (En effet, ses disciples étaient partis à la ville pour acheter de quoi manger.) La Samaritaine lui dit : « Comment ! Toi qui es Juif, tu me demandes à boire, à moi, une Samaritaine ? » (En effet, les Juifs ne veulent rien avoir en commun avec les Samaritains.) Jésus lui répondit : « Si tu savais le don de Dieu, si tu connaissais celui qui te dit : ’Donne-moi à boire’, c’est toi qui lui aurais demandé, et il t’aurait donné de l’eau vive. » Elle lui dit : « Seigneur, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond ; avec quoi prendrais-tu l’eau vive ? Serais-tu plus grand que notre père Jacob qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, avec ses fils et ses bêtes ? » Jésus lui répondit : « Tout homme qui boit de cette eau aura encore soif ; mais celui qui boira de l’eau que moi je lui donnerai n’aura plus jamais soif ; et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui source jaillissante pour la vie éternelle. » La femme lui dit : « Seigneur, donne-la-moi, cette eau : que je n’aie plus soif, et que je n’aie plus à venir ici pour puiser. »
Jésus lui dit : « Va, appelle ton mari, et reviens. » La femme répliqua : « Je n’ai pas de mari. » Jésus reprit : « Tu as raison de dire que tu n’as pas de mari, car tu en as eu cinq, et celui que tu as maintenant n’est pas ton mari : là, tu dis vrai. »
La femme lui dit : « Seigneur, je le vois, tu es un prophète. Alors, explique-moi : nos pères ont adoré Dieu sur la montagne qui est là, et vous, les Juifs, vous dites que le lieu où il faut l’adorer est à Jérusalem. » Jésus lui dit : « Femme, crois-moi : l’heure vient où vous n’irez plus ni sur cette montagne ni à Jérusalem pour adorer le Père. Vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous adorons, nous, celui que nous connaissons, car le salut vient des Juifs. Mais l’heure vient - et c’est maintenant - où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et vérité : tels sont les adorateurs que recherche le Père. Dieu est esprit, et ceux qui l’adorent, c’est en esprit et vérité qu’ils doivent l’adorer. » La femme lui dit : « Je sais qu’il vient, le Messie, celui qu’on appelle Christ. Quand il viendra, c’est lui qui nous fera connaître toutes choses. » Jésus lui dit : « Moi qui te parle, je le suis. »
Là-dessus, ses disciples arrivèrent ; ils étaient surpris de le voir parler avec une femme. Pourtant, aucun ne lui dit : « Que demandes-tu ? » ou : « Pourquoi parles-tu avec elle ? » La femme, laissant là sa cruche, revint à la ville et dit aux gens : « Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait. Ne serait-il pas le Messie ? » Ils sortirent de la ville, et ils se dirigeaient vers Jésus.
Pendant ce temps, les disciples l’appelaient : « Rabbi, viens manger. » Mais il répondit : « Pour moi, j’ai de quoi manger : c’est une nourriture que vous ne connaissez pas. » Les disciples se demandaient : « Quelqu’un lui aurait-il apporté à manger ? » Jésus leur dit : « Ma nourriture, c’est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé et d’accomplir son oeuvre. Ne dites-vous pas : ’Encore quatre mois et ce sera la moisson’ ? Et moi je vous dis : Levez les yeux et regardez les champs qui se dorent pour la moisson. Dès maintenant, le moissonneur reçoit son salaire : il récolte du fruit pour la vie éternelle, si bien que le semeur se réjouit avec le moissonneur. Il est bien vrai, le proverbe : ’L’un sème, l’autre moissonne.’ Je vous ai envoyés moissonner là où vous n’avez pas pris de peine, d’autres ont pris de la peine, et vous, vous profitez de leurs travaux. »
Beaucoup de Samaritains de cette ville crurent en Jésus, à cause des paroles de la femme qui avait rendu ce témoignage : « Il m’a dit tout ce que j’ai fait. » Lorsqu’ils arrivèrent auprès de lui, ils l’invitèrent à demeurer chez eux. Il y resta deux jours. Ils furent encore beaucoup plus nombreux à croire à cause de ses propres paroles, et ils disaient à la femme : « Ce n’est plus à cause de ce que tu nous as dit que nous croyons maintenant ; nous l’avons entendu par nous-mêmes, et nous savons que c’est vraiment lui le Sauveur du monde. »

Prière d’introduction Seigneur, je crois que tu es présent dans ma vie. Je crois que tu es mon créateur et qu’à chaque moment tu soutiens mon existence. J’espère en toi parce que je sais que tu m’as créé et tu veux ce qui est le meilleur pour moi. Je sais que tu veux me donner l’eau vivante promise à la Samaritaine. Je suis celui qui place des obstacles sur ton chemin. Mon manque de foi, mon attachement aux choses du monde, mon égoïsme et ma vanité m’empêchent de recevoir tes dons. Aujourd’hui, je viens à toi dans la prière avec un coeur humble et contrit. Tu connais ma misère et combien j’ai besoin de ta grâce. Accepte ma prière comme le signe de mon désir d’enlever les obstacles qui nous séparent.

Pétition Seigneur, aide-moi à abandonner les satisfactions limitées de ce monde. Aide-moi à me tourner vers toi, source de vie éternelle, pour satisfaire ma soif.

Points de réflexion

1. Aller au puits. La femme de Samarie vient puiser de l’eau comme elle l’a fait tant de fois auparavant. Quand elle n’a plus d’eau et qu’elle a soif, elle doit retourner au puits. L’eau qu’elle tire du puits ne peut la satisfaire que peu de temps. Nous pouvons passer toute notre vie comme cette femme, recherchant de petites choses qui satisfont notre soif - peut-être le plaisir, la dernière mode, un travail intéressant ou une amitié. Toutes ces choses sont aptes à nous satisfaire mais leur satisfaction est limitée et nous devons de nouveau ‘puiser’ notre bien-être. Vers quoi est-ce que je me tourne pour satisfaire ma soif de bonheur et de réalisation ? Réfléchissons sur les limites de cette satisfaction et comment nous sommes sans cesse obligés à chercher des moyens pour éteindre notre soif.

2. L’eau vive. La Samaritaine vient pour puiser de l’eau, comme à son habitude. Cette fois-ci, un juif se tient à côté du puits et il lui demande à boire. Elle est étonnée de sa demande parce que les juifs ne parlent pas avec des Samaritains. Un juif ne demanderait pas à une Samaritaine de lui puiser de l’eau parce que selon la loi juive, les seaux des Samaritains n’étaient pas propres. Malgré le choc initial, elle est disposée à converser avec lui. Elle ne comprend pas quand il lui offre de l’eau vive. Il est bientôt clair que cet homme lui parle de quelque chose beaucoup plus grande que l’eau du puits. Il parle de la vie de la grâce - l’eau vive- qu’il est venu donner à toute l’humanité. Il partage cette vie de grâce avec une telle abondance que quand nous acceptons son offre de grâce vivifiante nous n’avons plus besoin de satisfactions inférieures.

3. Nous devons demander cette eau. Jésus dit à la femme, "si tu savais le don de Dieu, si tu connaissais celui qui te dit : ’Donne-moi à boire’, c’est toi qui lui aurais demandé, et il t’aurait donné de l’eau vive. " La femme ne sait pas qu’elle parle à la source même de la vie et de la grâce. Si seulement elle savait qu’elle parlait au Christ, elle lui supplierait de lui donner de cette eau qu’il veut nous offrir. Sans doute sommes-nous souvent proches de Jésus dans notre prière ou dans l’eucharistie, sans le reconnaître. Nous sommes comme la Samaritaine qui ignore qu’elle s’entretient avec le Christ. Seulement lorsque nous nous rendons vraiment compte de la proximité du Christ, quand nous conversons avec lui dans la prière, alors nous sommes capables de lui demander l’eau vive de sa grâce.

Dialogue avec le Christ Seigneur Jésus, je ne suis pas meilleur que cette femme. Chaque jour, je cherche à satisfaire ma soif avec les biens de ce monde. Souvent je te rencontre sans te reconnaître. Tu me demandes à boire - un petit acte de charité - mais en fait tu veux m’offrir l’eau qui donne la vie, ta grâce. Aide-moi à comprendre qui tu es et ce que tu m’offres. Je ne veux pas rester au niveau superficiel des choses matérielles. Je veux voir au delà de l’ordinaire et saisir la réalité de ce que tu m’offres. Tu es mort sur la croix pour que je puisse avoir part à l’eau vivante qui a coulée de ton côté. Accorde-moi la grâce de l’eau vive et enseigne-moi à ne désirer qu’elle.

Résolution Je demanderai à Jésus de me donner l’eau vive de sa grâce.



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