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 - 23 novembre 2024 - Saint Clément Ier
Date : mercredi 18 janvier 2006 | Lire l'Evangile dans son contexte
La m餩tation

 

Les méditations

Est-il permis de faire le bien ?

Saint Marc 3, 1-6

Un jour, Jésus entra dans une synagogue ; il y avait là un homme dont la main était paralysée. On observait Jésus pour voir s’il le guérirait le jour du sabbat ; on pourrait ainsi l’accuser. Il dit à l’homme qui avait la main paralysée : « Viens te mettre là devant tout le monde. » Et s’adressant aux autres : « Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien, ou de faire le mal ? de sauver une vie, ou de tuer ? » Mais ils se taisaient. Alors, promenant sur eux un regard de colère, navré de l’endurcissement de leurs cœurs, il dit à l’homme : « Étends la main. » Il l’étendit, et sa main redevint normale. Une fois sortis, les pharisiens se réunirent avec les partisans d’Hérode contre Jésus, pour voir comment le faire périr.

Prière d’introduction Seigneur Jésus, je crois en ta bonté et en ton amour. Je crois que tu m’as appelé à la sainteté et à prendre part à ta vie divine. Je sais que tu peux guérir tout ce qui endurcit mon cœur. Guéris-moi, Seigneur !

Demande Accorde-moi, Seigneur, un cœur humble et contrit.

Points de réflexion

1. La Synagogue. Jésus, selon sa coutume, entra dans la synagogue. C’était un lieu de rassemblement religieux, de prière et d’enseignement - ces deux derniers faisaient partie du culte du Sabbat. Cette synagogue était sur le modèle du Temple de Jérusalem. Les Pharisiens occupaient les premiers sièges, face au peuple. Jésus a été invité à prendre part à l’enseignement et à la discussion qui a suivi la prière et la lecture des Ecritures. C’était ici que l’enseignement de Jésus Christ allait commencer.

2. L’humanité défraîchie. Jésus a peut-être vu d’emblée l’homme à la main paralysée. Il est venu pour guérir les boiteux et ses yeux recherchaient les infirmes et ceux qui étaient dans le besoin. Mais son regard de foi perçoit également les faiblesses et les infirmités spirituelles des gens, et particulièrement celles du cœur. Ceux qui ont été appelés à être des bergers et des guides pour le troupeau, étaient remplis d’eux-mêmes, attachés à leur pouvoir et au respect dû à leur égard, aveuglés par leur fierté. Personne dans le Temple n’était exempt du péché. Nous avons tous besoin de guérison. Quelle réalité pitoyable Jésus voit en eux et en nous ! Mais le pire est la corruption de ceux qui cherchent à piéger, à duper et à juger Celui qui est Vérité et Amour.

3. Le cœur de Jésus. Son cœur s’ouvre à nous avec pitié et compassion. Il sait que nous portons le péché et l’insécurité en nous. Il ne condamne pas, il ne cherche qu’à "faire le bien" et "à sauver une vie". Ce qui l’afflige est la dureté de notre cœur, la réticence à s’ouvrir à lui avec confiance, à admettre sincèrement notre péché, à reconnaître la vérité de notre état. Un tel silence indique une opposition fermée à tout ce qui pourrait menacer notre propre estime, notre idée de nous-mêmes. Est-ce que je fais confiance à Jésus ? Quelle est ma réponse à la générosité de son cœur ?

Dialogue avec le Christ Seigneur, aide-moi à ne mettre ma confiance qu’en toi. Enseigne-moi à ne pas craindre mes propres faiblesses et limitations. Ma vraie force est en toi. Tu m’élèveras, au-dessus de ma fierté et de l’amour de moi-même, si seulement j’apprends à être humble. Remplis-moi de ton amour, adoucis mon cœur et rends-le semblable au tien.

Résolution Cette semaine, je ferai un examen de conscience sérieux chaque soir et je évaluerai sincèrement et humblement ce qu’il y a de plus dur dans mon cœur.



Cette méditation a été écrite par



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