Les méditations
Mon commandement, le voici
Saint Jean 15, 12-17
A l’heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : « Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés. Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. Vous êtes mes amis, si vous faites ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que fait son maître ; mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai appris de mon Père. Ce n’est pas vous qui m’avez choisi ; mais moi, je vous ai choisis, et je vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure, afin que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne. Ce que je vous commande, c’est de vous aimer les uns les autres. »
Réflexion
1. Le premier des commandements. La charité est la vertu chrétienne par excellence. C’est la caractéristique par laquelle un chrétien doit toujours se distinguer. Saint Paul dit : « Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n’ai pas la charité, je suis un airain qui résonne, ou une cymbale qui retentit. Et quand j’aurais le don de prophétie, la science de tous les mystères et toute la connaissance, quand j’aurais même toute la foi jusqu’à transporter des montagnes, si je n’ai pas la charité, je ne suis rien. Et quand je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, quand je livrerais même mon corps pour être brûlé, si je n’ai pas la charité, cela ne me sert de rien. » (1 Corinthiens 13)
2. Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. La charité, telle que nous l’enseigne Jésus, implique toujours un sacrifice. Comme l’a dit Mère Teresa de Calcutta : « Il faut aimer jusqu’à ce que cela fasse mal. » Dans notre vie de tous les jours, la simple antipathie ressentie pour un proche (un membre de la famille, un collègue de travail, une belle-mère…) peut être une occasion pour grandir dans cette vertu puisque l’amour véritable s’exerce indépendamment des sentiments. Les saints ont ressenti de l’antipathie envers certaines personnes, mais ils ont su la vaincre. Ainsi Sainte Thérèse de Lisieux a écrit : « Dans la communauté, il y a une sœur qui a le don de me déplaire en tout point. Ses manières, ses paroles, son caractère me sont extrêmement désagréables. Alors, pour ne pas céder à mon antipathie, je me dis que la charité ne doit pas consister en de simples sentiments, mais dans les œuvres, et je m’efforce de me comporter avec cette sœur comme je le ferais avec la personne que j’aime le plus au monde. »
3. « Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés. » J’ai compris que l’amour n’était pas une émotion. J’ai compris que l’amour n’était pas un sentiment. Le sentiment et l’émotion ne peuvent aider à cultiver l’amour. J’ai compris, avec le témoignage du Christ que l’amour est, et ne peut être autre chose, qu’un don. Le Christ nous a aimés avec tout son cœur et s’est offert à nous par amour. Voilà le véritable amour. (Message du Père Martial Maciel, L.C. à Rome, le 4 janvier 2001)
Prière
Jésus, Tu m’as aimé le premier d’un amour sans limites. Apprends-moi à aimer mes frères comme Tu m’as aimé.
Résolution
Comme Sainte Thérèse de Lisieux, vivre la charité en actes, spécialement envers quelqu’un qui m’est de prime abord antipathique.
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