Les méditations
Suis-moi
Saint Matthieu 9, 9-13
Jésus, sortant de Capharnaüm, vit un homme, du nom de Matthieu, assis à son bureau de publicain (collecteur d’impôts). Il lui dit : « Suis-moi. » L’homme se leva et le suivit. Comme Jésus était à table à la maison, voici que beaucoup de publicains et de pécheurs vinrent prendre place avec lui et ses disciples. Voyant cela, les pharisiens disaient aux disciples : « Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les pécheurs ? » Jésus, qui avait entendu, déclara : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Allez apprendre ce que veut dire cette parole : C’est la miséricorde que je désire, et non les sacrifices. Car je suis venu appeler non pas les justes, mais les pécheurs. »
Réflexion
1. Le Seigneur veut notre bonheur. Dieu désire la conversion du pécheur. Si nous n’acceptons pas cela, toute l’histoire du salut n’a aucun sens. Depuis le commencement, Dieu recherche le pécheur et l’appelle : « Où es-tu ? » (Genèse 3 :9) Dieu ne se lasse jamais de nous chercher, même si souvent Il appelle un être indifférent ou difficile. Comme nous le dit le Catéchisme de l’Eglise Catholique : « Si l’homme peut oublier ou refuser Dieu, Dieu, Lui, ne cesse d’appeler tout homme à Le chercher pour qu’il vive et trouve le bonheur. » (§30). La vie est une lutte contre notre propension à pécher et les ruses du tentateur qui fait tout son possible pour nous détourner de Dieu. Notre seule assurance est de savoir que Jésus se bat à notre côté et qu’Il veut nous aider à obtenir la victoire. Par sa mort et par sa résurrection, Jésus-Christ a vaincu le péché. Par le Christ, Dieu veut que cette victoire soit la nôtre.
2.« Tes péchés sont pardonnés…seul Dieu pardonne les péchés » (Marc 2)En vertu de son pouvoir divin, Jésus donne aux hommes la faculté de pardonner les péchés en son nom (Jean 20, 21-23). La victoire du Christ sur le péché et sur le démon nous est donnée par le sacrement de réconciliation. En confessant nos péchés au prêtre et grâce au sacrement, nous avons la certitude que nos péchés sont pardonnés par Dieu - la certitude que la victoire est nôtre.
3. Nous ne pouvons pas défaire des mauvaises actions passées. Ce qui est fait est fait. Cependant, nous pouvons renouveler notre volonté, nous éloigner de tout ce qui conduit au péché et choisir avec détermination de ne plus jamais offenser Dieu par le péché et recevoir son pardon dans le sacrement de réconciliation. « Lancez-vous avec une sainte audace à la conquête des sommets. Déclarez une guerre à outrance à la médiocrité et au péché dans toutes ses manifestations et quels que soient les degrés de sa gravité.Placez-vous en ennemi irréductible et féroce de la lèpre qu’est la tiédeur spirituelle : elle ronge les résolutions les plus saintes et les plus sublimes et, d’aigles royaux, elle nous ravale au rang des scarabées de fumier, ce qui est intolérable pour Dieu, et nous rend insupportables, détestables et met en danger l’efficacité, le progrès et la sainteté du Royaume de Dieu. » (Lettre du Père Martial Maciel, L.C. du 23 septembre 1955).
Prière
Je sais, Seigneur, que je ne suis qu’une créature qui n’a aucun droit de se tenir dans ta présence. Tu es mon Créateur ; Tu m’as tiré du néant. Je fais confiance à ta bonté et à ta voix qui m’appelle : « N’aies pas peur. C’est moi…Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos… recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur. » (Mt. 11, 28-30) Je viens à toi, Seigneur, pour te demander ta grâce. Je veux lutter à tes côtés : apprends-moi à être un ennemi du péché. Aide-moi à vivre la victoire de ta résurrection dans ma vie aujourd’hui. Marie, ma mère, reste à mes côtés ; intercède pour moi auprès de ton Fils et demande-lui de faire de moi son disciple.
Résolution
Prévoir de recevoir bientôt la miséricorde de Dieu dans le sacrement de la réconciliation avec un motif particulier de reconnaissance envers le Seigneur. A la fin de la journée, analyser ma lutte contre les tentations et décider comment je pourrai mieux faire demain. Terminer en demandant à Jésus-Christ de me garder toujours près de Lui.
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